Archive pour avril, 2014

L’Etat de la démocratie

MARCHE CONTRE L AUSTERITE

Initié, à en croire Aristote, par le législateur Solon, la démocratie se définit comme étant dirigé par un pouvoir désigné par le peuple et pour le peuple. En France, depuis la disparition du second empire, avec des fortunes diverses, et si l’on exclut la triste parenthèse de la période de l’occupation durant la seconde guerre mondiale, à tout niveau, du sommet de l’État jusqu’à la plus petite unité territoriale, le suffrage universel désigne les représentants du peuple. Jusque-là, rien à dire sauf que…

Sauf que, et ce n’est nullement une révélation, la démocratie française ne se porte pas vraiment au mieux. Son anémie relève de causes externes et d’autres internes, nous expliquent, de longs en large, les politologues. Au titre des causes externes, on pointera la mutation économique à l’échelle mondiale et l’incapacité des politiques à y répondre, hormis souvent en parole anachroniques et aventureuse ; certains drapés de la couleur bleue marine, en tirent profit pour exercer leur fond de commerce. Au titre des causes internes, on révélera l’inadéquat comportement de certains prétendants à l’exercice du pouvoir. Après les récentes élections municipales, le spectacle que nous offrent certains édiles ne redonne aucun lustre à notre démocratie. Comment ne pas penser, en effet à ce qui, pensant gouverner ou continuer d’administrer leur commune comme premiers magistrats, renoncent à siéger au conseil municipal parce qu’ils ont été désavoués par la vox populi ? Dans pareille attitude et malgré la défaite, vaincu n’a-t-il pas devoir de défendre les idées pour lesquelles il s’est présenté et celui de servir ses électeurs avant ses états d’âme ? Content ou pas leur sort, le boulanger, le paysan, l’éboueur, l’instituteur, le médecin, la sage-femme, l’électricien… Se lève chaque matin pour accomplir ce que la société attend d’eux. Chacun serait bien inspiré de les imiter et la majorité de la population le fait, modestement, régulièrement, anonymement, à l’écart des honneurs et de l’orfèvrerie des palais.

Les têtes de liste devraient clairement annoncer la couleur aux élections municipales comme régionales et déclarer avant chaque scrutin : « que je sois élu ou battu, je siégerai » ou « si je suis battu, je siégerai pas ». Au moins les électeurs sauraient à quoi s’en tenir et la démocratie y gagnerait de retrouver un peu de santé.

 

Jean-Pierre Lautman de saint-Avertin (Indre-et-Loire)

 

Qu’elle Europe ?

Opinion d’un Allemand : « les Français admirent les Allemands, mais ne les aime pas. Les Allemands aiment les Français, mais les admirent pas ». En cherchant le pourquoi du comment, on explicite très bien cette formulation. Il n’en demeure pas moins que des décennies après sa création, l’Europe existe sur le papier mais pas dans les cœurs.

 

Bernard Bordier de Larçay (indre-et-Loire)

Ha, ces retraites !

 

Personne ne veut prendre les décisions indispensables pour régler ce problème des retraites, il suffit de constater que de pseudo-réformes sont engagées tous les quatre à cinq, modifiant ou tentant d’améliorer les précédentes. Personne non plus, et la liste est longue, et ne veut rompre avec les régimes spéciaux et de ce fait les remettre en cause, ceci afin d’établir enfin un régime unique. Il est aussi grand temps de plafonner la pension maximum. Les limites hautes et basses sont à instaurer, et tant pis pour ceux qui se considéraient lésés : ne serait-ce pas là un moyen de faire valoir la solidarité ? D’autres idées sont probablement aussi à analyser mais qui, parmi les décisionnaires, aura le courage d’y réfléchir et de les proposer ? On verra cela dans cinq ans.

 

Antoine Boudisseau de Blois

Réforme de la retraite

 

car encore une fois, ce sont les salariés et famille et les entreprises qui vont être sollicitées

 

 
    Notre gouvernement a dévoilé son projet de réforme des retraites. La réforme dite exemplaire est bien timide car encore une fois, ce sont les salariés et famille et les entreprises qui vont être sollicitées d’une manière progressive en oubliant les fonctionnaires – leur régime conserve les spécificités favorables – à fin de ne pas les fâcher et, ainsi, éviter la « descente dans la rue ». On remarquera encore une fois que les régimes spéciaux ont aussi été épargnés et en particulier ceux de nos élus. Pourtant il semble oublier «la nuit du 4 août 1789 abolition des privilèges »

 
Merri Paillard de courcelles-de-Touraine (Indre-et-Loire)

Une route sans chauffards

 

PHOTOPQR TRAFIC A10

 

 

Je m’associe à la pétition de la ligue de défense des conducteurs vous demandant de ne pas réduire davantage les limitations de vitesse sur les routes. Comme eux, je pense que c’est une mesure fallacieuse est parfaitement inutile. Depuis des dizaines d’années, je paie sans y avoir recours mon assurance et je n’aime pas être perçu et traité comme un délinquant en puissance. Je déteste vivre sous les menaces et injonctions permanentes. J’attends du monde politique plus de respect. Car il est là pour servir. Les accidents sur les routes, mortelle ou non, sont le fait d’un petit pourcentage d’individus qui, quel que soient les mesures ultra sécuritaire, ont des problèmes de comportement en société. Une société civilisée se devrait assumer ses marginalités avec humanité qui convient. L’idéologie sécuritaire, la répression, les lois, les règlements, les radars, les caméras de surveillance, les contrôles d’alcoolémie et de drogue, les dos d’âne, les chicanes, circulation alternée, les ronds points et autres panneaux, tout cela ne leur fait ni chaud ni froid. Ils continuent à conduire comme des fous. À ces cas s’ajoutent évidemment les aléas, les impondérables, la faute exceptionnelle d’inattention, la défaillance technique, la défectuosité des infrastructures, etc. Qui ne seront jamais réductibles à zéro et qui doivent être traité avec mesure et intelligence. Vous allez me dire que je simplifie à l’excès, que certaines mesures sont nécessaires. J’en ai conscience, il serait grand temps que les gens de pouvoir qui revendiquent celui-ci cessent de planquer leur incapacité derrière  les logorrhées, les faux-semblants et le pire des comportements éducatifs, sans doute irrité de la maternelle : « puisque le coupable ne se dénonce pas, je punis toute la classe ».

 

 

 

Roger Bunales D’Amboise (Indre-et-Loire)

 

 

 

LE BLOG DE PIERREBOUNDIT |
Les délibérations du Consei... |
Gouvernance territoriale, d... |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | jaime ma France
| Les délibérations du consei...
| PCF Bretagne : la campagne ...