Une route sans chauffards
Je m’associe à la pétition de la ligue de défense des conducteurs vous demandant de ne pas réduire davantage les limitations de vitesse sur les routes. Comme eux, je pense que c’est une mesure fallacieuse est parfaitement inutile. Depuis des dizaines d’années, je paie sans y avoir recours mon assurance et je n’aime pas être perçu et traité comme un délinquant en puissance. Je déteste vivre sous les menaces et injonctions permanentes. J’attends du monde politique plus de respect. Car il est là pour servir. Les accidents sur les routes, mortelle ou non, sont le fait d’un petit pourcentage d’individus qui, quel que soient les mesures ultra sécuritaire, ont des problèmes de comportement en société. Une société civilisée se devrait assumer ses marginalités avec humanité qui convient. L’idéologie sécuritaire, la répression, les lois, les règlements, les radars, les caméras de surveillance, les contrôles d’alcoolémie et de drogue, les dos d’âne, les chicanes, circulation alternée, les ronds points et autres panneaux, tout cela ne leur fait ni chaud ni froid. Ils continuent à conduire comme des fous. À ces cas s’ajoutent évidemment les aléas, les impondérables, la faute exceptionnelle d’inattention, la défaillance technique, la défectuosité des infrastructures, etc. Qui ne seront jamais réductibles à zéro et qui doivent être traité avec mesure et intelligence. Vous allez me dire que je simplifie à l’excès, que certaines mesures sont nécessaires. J’en ai conscience, il serait grand temps que les gens de pouvoir qui revendiquent celui-ci cessent de planquer leur incapacité derrière les logorrhées, les faux-semblants et le pire des comportements éducatifs, sans doute irrité de la maternelle : « puisque le coupable ne se dénonce pas, je punis toute la classe ».
Roger Bunales D’Amboise (Indre-et-Loire)