Le fléau de la pauvreté

 

Si cetains sont trop riches, beaucoup sont trop pauvres…

 

  Le nombre de Français considérés comme pauvre en 2009 par l’INSEE est de 8,2 millions qui vivent avec moins de 954 € par mois malgré les engagements du gouvernement à réduire la pauvreté dans notre pays avec entre autres la mise en place du RSA, on peut considérer que les amortisseurs sociaux fonctionnent mais pas pour tous. On se doit de craindre que le chiffre de 8,2 millions devrait être dépensé en 2011. Les marginaux comme on les appelle, exclus du travail à savoir un travailleur sur 10 ont recours de plus en plus aux restos du cœur et aux autres associations caritatives pour subvenir à leurs besoins afin de nourrir leur famille ou survivre tout simplement. La précarité est bien présente dans notre pays et, malheureusement, la différence entre les riches et les pauvres s’accentue. Il est frappant de constater que 10 % des plus aisées se sont enrichis donc 1 % des plus riches bien au-delà du raisonnable et acceptable pour bon nombre de citoyens. Que représente 3 % d’impôts supplémentaire sur les plus riches, alors que les sodas, les alcools, le tabac, les parcs d’attractions vont subir une augmentation des taxes une fois de plus vont toucher tout ceux qui chaque jour sont en proie aux difficultés. Il est vrai que les précaires peuvent facilement se passer de sodas, de tabac, de mutuelles, et peuvent avec leur progéniture se divertir ailleurs que dans les parcs d’attraction. Il se rajoute aux difficultés de ces personnes toutes les augmentations sur la base, l’électricité, le carburant, sans oublier les denrées alimentaires, etc. Le caddie est toujours plein en début de mois, sauf que pour certains le caddie a diminué de volume et se traduit par le remplissage de sacs dont la contenance réduite pour emporter le strict nécessaire.  On nous rabâche que la crise est responsable de la situation dans laquelle se trouve notre pays, mais pas pour tout le monde. Il suffit d’observer entre autres les émoluments des principaux dirigeants du CAC 40 et de tous ceux qui aujourd’hui souhaitent s’acquitter d’une participation supplémentaire l’impôt, acte volontaire n’en doutons pas, cache des possibilités d’exonération qui nous sont étrangères. Le mot « rigueur », difficile à prononcer par nos politiques, plus favorable à celui d’austérité, devrait pour le bon nombre de nos citoyens être ressenti durement dans les prochains mois, même si tout est mis en œuvre dans le cadre des présidentielles pour en atténuer les effets. L’électeur, je souhaite, sera le moment venu retenir les propositions de bon sens avec lucidité, sans perdre de vue les raisons qui nous ont amenés à la situation actuelle dans bon nombre d’entre nous sont involontairement les victimes.

 M. Christian Jourdain de Chambray-lès-Tours (Indre-et-Loire) 



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