Une autre pierre au bilan
Un bilan de quatre années de la présidence Sarkozienne
Un bilan de Nicolas Sarkozy. - (AFP)
Chacun a sa vision du bilan élyséen que M. Christian Pipet, de Vouillé (Deux-sèvres) dresse sans ménagement.
Un bilan de quatre années de la présidence Sarkozienne a été fait par une des lectrices de Tours, de façon claire et précise, le 4 mai. Mais aussi de façon incomplète. Par manque de place sans doute, car la liste est longue ! Poursuivons donc. Sur le plan de la stratégie un pas en avant et deux en arrière. Un seul exemple hautement symbolique : le bouclier fiscal indéboulonnable, indispensable, intouchable en 2007 est abandonné en 2011. Les certitudes proclamées hier sont devenues aujourd’hui obsolète. Qu’est devenu, par exemple l’ouverture à gauche, pour celui qui se vantait d’être le meilleur directeur des ressources humaines du parti socialiste ? Dans les oubliettes de la forteresse élyséenne. À moins qu’Éric Besson n’en soit le dernier vestige ! Ne parlons plus des promesses non tenues. Et la peopolisatioan de la gouvernance ? Mêler la vie privée avec le public, quelles avancée sociales et économiques ! « Avec Carla, c’est du sérieux ! ». En tout cas, le président devrait être béatifié, lui aussi, pour avoir fait un miracle, celui d’avoir fait changer d’opinions politiques Carla Bruni, hier de gauche et aujourd’hui franchement sarkozyste ! Quel bilan devant les effets d’annonce renouvelés au gré des déplacements, devant des discours où hyperboles et les termes excessifs valent un projet politique sérieux, cohérent, crédible, où les mots de compassion, les « toujours », les « jamais » le disputent au « meilleur » et aux « sans faille », pour ne pas dire « remarquable » quand il s’agit de parler de sa volonté politique. Qui a oublié la réception au Fouquet’s, le soir même de son élection ? A-t-on oublié les vacances à Malte, dans le yacht de son ami Bolloré ? Au fait, cette pratique a-t-elle aussi disparu ? A-t-on oublié les dérapages verbaux à l’adresse d’un visiteur du salon de l’agriculture ou d’un pêcheur ? Enfin, l’argent, oui, le président, malgré ses soubresauts sociaux actuels, reste le président de l’argent dépensé pour lui, réservé aux classes les plus élevés, et non pour les travailleurs, malgré le slogan de la campagne électorale. Il reste à souhaiter que les Français se souviennent en 2012, et que la gauche, le centre-gauche, et pourquoi pas le centre puisse se retrouver autour d’un homme qui conduise une politique juste sans esbroufe, vraiment sociales…
M.Christhian Pipet de Vouillé (deux-Sèvres)